Le Weekend




À Villefranche-sur-Mer aujourd'hui, la playa avait quelques visiteurs courageux, mais nous allons attendre un temps un peu plus chaud pour faire ça. Au lieu de çela, nous avons fait une visite guidée de la ville avec un groupe d’élèves de l’Institut. Après un déjeuner à Villefranche, nous avons pris l'autobus pour Nice pour acheter un nouveau dictionnaire numérique, un livre de poèmes de Jacques Prévert, un CD du chanteur français Johnny Hallyday, un petit radio-cassette CD portable, des chaussures roses (pour Darlene), et beaucoup de journaux (pour moi) avec des nouvelles de Jean-Paul II. Nous sommes revenus en train, trés fatigués mais heureux d’avoir eu une journée pleine, avec beaucoup de répétition de verbes alors que nous marchions dans les rues de Villefranche et de Nice.Posted by Hello

Saturday, April 09, 2005





Le premier semaine est fini! Posted by Hello

Friday, April 08, 2005


La Belle Grammaire




Jean-Pierre, un professeur qui a plus de vingt ans d`expérience à l’Institut de Français, a fait un cours sur la grammaire ce matin. Peut-être parce que j’ai toujours aimé la grammaire, j’ai découvert, à ma grande surprise, que je comprenais tout ce qu’il disait, chaque mot. Nous sommes restés dans le grand salon toute la matinée avec Jean-Pierre, et les heures ont passé pour moi comme cinq minutes. Ce n’était pas l’expérience de tous les autres élèves. Un ami qui habite en Suisse m’a dit plus tard que la matinée avait été une torture pour lui, comme la grammaire l’avait été quand il était jeune. Mais pour moi, Jean-Pierre était vraiment extraordinaire et intéressant. Il m’a ouvert plusieurs portes, notamment l’importance du mode subjunctif, qu’il dit offrir une intimité qui n’existe pas en anglais. Il était si clair et si bien informé sur le français qu’il l’a transformé en un monde irrésistible. Il a fait tout ça simplement en enseignant des points très précis, comme les huit types de mots, les quatre catégoires de pronoms, les six modes des verbes et autres renseignements palpitants pour un poète comme moi.

Jean-Pierre nous a aussi donné des conseils géréraux: “Ne vous traumatisez pas quand vous faites des fautes,” a-t-il dit. “La priorité n’est pas la correction des phrases.” C’est de comprendre et d’être compris. Jean-Pierre a cité l’exemple de Pierre Salinger, un Américain qui a habité longtemps en France et est devenu un homme respecté ici pour sa sagesse et sa compréhension de toutes les choses françaises, même si Salinger fassait beaucoup de petites erreurs quand il parlait français. “Vous faites l’honour d’apprendre le français,” Jean-Pierre nous a dit. Par conséquent, à son avis, les français ne s’attendent pas à la perfection de notre part. C’était rassurant, mais en même temps ses mots doux ont créé en moi encore plus de désir d’améliorer ma connaissance et ma facilité à propos de cette langue subtile et forte.Posted by Hello

Thursday, April 07, 2005


La Politesse




Après le déjeuner nous avons la “Séance Practique,” une leçon qui aujourd’hui a été dans le jardin, donnée par Julien. C’était sur la politesse en France, les choses à faire et à ne ps faire, et c’était assez ironique. J’ai trouvé ça très intéressant! En voilà plusieurs points:

1. Quand votre chien est mort, si un ami vous invite à boire un café avec lui, ce n’est pas poli d’accepter. Il faut que vous restiez chez vous, seul, avec votre tristesse, par respect pour votre chien. On peut dire, “j’aimerai beaucoup vous accompagner, mais je préfère rester seul” ou “je n’ai pas le coeur à ça aujourd’hui.”

2. En général, quand votre ami vous invite à quelquechose, si vous ne pouvez pas accepter, ne dites jamais pourquoi, surtout si la raison mentione un autre ami ou une autre personne. On dit, “j’aimerais beaucoup vous accompagner, mais ce n’est pas possible, malheureusement pour moi.”

3. C’est bien d’arriver chez un ami pour le dîner un quart heure en retard. Si vous le connaissez bien, apportez une bouteille de vin ou un dessert. Sinon, apportez des fleurs ou des chocolats. Quand vous mangez, gardez les deux mains sur la table, pas une sur la table et l’autre sur les genoux comme aux Etats-Unis.

4. J’avoue que les consignes d’utilisation du “vous” et du “tu” sont déconcertantes pour un simple Américain qui a grandi dans les années soixante, et elles impliquent des idées un peu désagréable pour moi, comme qui est en haut et qui est en bas de l’autre dans la société. Posted by Hello

Wednesday, April 06, 2005


Le Laboratoire des Souvenirs




Quand je suis entré dans le laboratoire ce matin, j’ai trouvé une salle exactement la même qu’il y a 40 ans à Belmont Hill School au Massachusetts. Ainsi donc, j’étais très heureux de prendre place, de mettre le casque, et de parler dans ma petite cabine. Notre professeur, Cécile, est assise sur une estrade devant les élèves, d’ou elle peut nous écouter sans que nous le sachions, même comme Monsieur Humphreys ou Monsieur Rowland à BHS. Aujourd’hui, j’ai practiqué avec beaucoup d’attention tout en m’imaginant quand j’avais quatorze ans, parlant français principalement pour augmenter mes chances d’une admission à Harvard et pour impressioner des jeunes filles. Je n’ai rêvé jamais que je voyagerais à France pour trois mois avec ma femme (“une femme?” dit le garçon inquiet à son école sans les jeunne filles, “il y aurai une femme?”) Oui. Et maintenant, elle étudie encore ses verbes à la table de la cuisine. On n’a pas assez de temps pour faire autre chose. Darlene a fait un peu mieux aujourd’hui, et demain c’est un autre jour.Posted by Hello

D'abord, Des Obstacles




Cette photo, dans le jardin de l’Institut de Français, peut-être est un signe des difficultés que Darlene a eu aujourd'hui dans sa classe, Debutantes Un. Il étais plus dur qu'elle a prevu, mais ce soir nous avons parlé beaucoup (en anglais, je confesse) des verbs et les autres choses qui l'ont deconcerté dans la classe. Demain c’est une autre journée, et nous les allons prendre un jour par fois. Posted by Hello

Tuesday, April 05, 2005





Mon professeur, Cécile, m'a dit qu'elle déteste des hommes qui font des photos d’elle, mais j'ai une résponsibilité à mes lecteurs, alors la voilà. Nous somme dix étudiants dans la classe Intermediaire III. Nous habitons à la Finland, à l’Angleterre (deux), à la Suisse, à l’Austrailie, à la Norvège, à la France, à Portland, Oregon, à Denver (moi) et à un autre pay que j’ai oublié. Aujourd'hui nous avons practiqué beaucoup des choses à dire dans le hall du cinéma. Posted by Hello




Le jardin devant l'école, ou nous pouvons marcher et parler presque en privé sur des téléphones cellulaires pendant les pauses au cours de la journée. Posted by Hello

Immersion Delayed




Frédéric Latty, executive assistant at the Institut de Francais, lays out the rules this afternoon. Posted by Hello

Monday, April 04, 2005



We were ready for today to mark the plunge into 24x7 French, but no. Instead it was a day of testing, orientation, and laying out of the rules of the Institut—all conducted in English. So Darlene and I are still speaking English tonight at the apartment, and I’m too tired to blog in French, so this will be one last post without cutting and pasting accent marks and hunting for words and tenses.

The test we took this morning will determine which of eight class levels we will be assigned to tomorrow. Much of the examination was written. Darlene got bored with her blank page during the dictation exercise, so she wrote, in English, a version of The Little Prince in the space provided. (“He studied very hard, and one morning he woke up speaking French. He was very happy and Voilà!”) Later each of the 70 students was summoned one by one to a room where one of the teachers requested a description, in five minutes, in French, of fifteen scenes which included a child falling asleep, a man returning home from work, etc. When Darlene told her interrogator she knew five things in French, he didn’t even ask to hear them, which sort of disappointed her. She was thus, no doubt, placed in the beginning beginner section without even having to say “merci, bonjour, au revoir, comme ci comme ça, and ça va.”

In the afternoon, Frédéric Latty, executive assistant for the Institut and the spitting image of LeBeau on “Hogan’s Heroes,” I thought, walked us through a fascinating account of the method which the Institut has taught for 35 years. But he warned us against too-high expectations. “We are a school, not a church,” he said. “There are no miracles here. Total beginners will not rush from here after four weeks and give lectures at the Sorbonne.” What he did promise was that we will learn to speak correctly and with ease, with most of the focus of classes, practice sessions, and working lunches being to improve the sophistication of our oral expression. “If a sentence is correct, it is correct,” Frédéric said. “If it is wrong, it makes us teachers very happy, because then we have something to work with. We will always correct you.”

The Institute uses what they call “the structuro-global method,” also called the St. Cloud-Zagreb method, because it is the result of four years of joint research done by the French Language Research Center of the École Normale Supiéure de St. Cloud and the Institute of Phonetics of the University of Zagreb. The research identified a list of 1,500 words that are the most frequently used in common speech, based on placing microphones and tape recorders in cafés, subways, and offices around Paris. The first four words on the list are the verbs to be and to have, then “of” and “I.” I found it amazing that a noun does not appear on the list until the 82nd spot. That most-used noun turns out to be “heure,” the word for “hour.” So the Institute does not waste much time drilling us on nouns. The emphasis is on using verbs and learning structural units of language that form building blocks of speech.

He identified the seven most-used verbs as être (to be), avoir (to have), aller (to go), faire (to make or do), devoir (should or must), pouvoir (can or may) and vouloir (to want). He made a strong pitch for these verbs, suggesting that anyone who does not learn them might as well go home. This got Darlene’s attention, and after shopping for groceries this evening she asked me to help her learn them. I wrote out the present-tense conjugation of those seven words, and she is now in the bathtub with the sheets of paper, reciting “I am, je suis; you are, tu es, he is, il est…” I got a great photo of her conjugating verbs in the bathtub, but alas, she has not signed the release form for it to appear on the blog, which is just as well, since according to the tracker software we have visitors from Romania, Greece, the Philippines and all over. (“Is ‘you make’ ‘voo fate’ or ‘voo fett’? comes her latest question from the tub. “Voo fett.”)

Frédéric exhorted us not to sabotage the method with negative thinking and resistance. Never ask your teacher a question about grammar, he suggested. And he pleaded with us NOT to question our class assignments when we learn them tomorrow morning. “The test is very reliable,” he said. “Many of you intermediates are very good at writing and you are very bad at speaking.” He passed out six handouts in German, and the rest in English, all urging us to involve our whole beings in learning French. “You must therefore open yourself to French, absorb it, permeate your being as thoroughly as possible,” the English version said. “Don’t be afraid, for instance, to let your acting talent come out and try to imitate the French manner, gestures, intonations, etc.” So I am now raising my shoulders in an exaggerated manner and asking, “Pourquoi pas?”

As for the rules, Frédéric handed out another sheet with 12 of them on it, such as Rule Number 8: “Prompting or whispering the answer to your neighbor is not authorized under any circumstance.” Rule 10 states, “Do not write unless the teacher asks you to,” on which Frédéric elaborated by saying, “We want the structure in your brain and on your tongue, not in your notebook.”
These people pretty clearly know what they’re doing. Of the 70 students here this month, 25 are returning participants, which I took to be a strong indication of satisfaction. My roommate is still in the tub, reciting, “Je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont…and my water’s getting cold!”



Rick de San Francisco et Darlene parlent dans la salle de sejour a l'Institut de Francais ce matin. Posted by Hello

L’Aventure Commence!




Villa Floramie, 17 avenue Général Leclerc, Villefranche-sur-mer

La vue de nos fenêtres est incroyable—la ville, les toits rouges, la mer, et les châteaux des célébrités qui habitent de l’autre côté du port, à St-Jean-Cap-Ferrat. Notre appartement est vieux avec les plafonds hauts, et il est juste à coté de l’Institut de Français. L’appartement, qui s’appelle Villa Floramine ou simplement “Flora,” a trois grandes pièces, mais il n’y a pas assez de prises de courant pour tous mes gadgets électriques.

Nous avons fait la connaissance d’un autre étudiant qui s’appelle Rick et qui vient de San Francisco. Demain nous arriverons à l’école à 8 heures et demi pour recevoir nos premières instructions. Posted by Hello

Sunday, April 03, 2005


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