Les Devoirs




J’ai fait cette photo hier soir à la gare de Villefranche-sur-Mer. Il y a beaucoup de grafitti à la gare, et aussi à Nice, où nous sommes allés acheter des piles pour mon dictionnaire numérique et deux CDs de Francis Cabrel. Après un bon succès au magasin FNAC, nous avons eu un joli dîner à La Taverne Alsacienne, 49 rue de l’hôtel des postes.

Ce matin je prends une petite pause pour le blog et du café, mais bientôt je dois retourner travailler avec Darlene sur les verbes et les mots inconnus. Nous avons trois jours avant que l’école reprenne, parce qu’il y aura un voyage en autobus pour tous les élèves lundi. Darlene veut vraiment étudier pendant les trois jours, et je suis le professeur quand nous sommes chez nous, alors il n y aura beaucoup de temps pour le blog ou Le Monde.

Aujourd’hui il fait mauvais, gris et froid, alors c’est une bonne journée pour rester à l’intérieur avec nos verbes. J’avoue que je ne suis pas toujours content d’être le professeur. C’est pourquoi, peut-être, j’ai choisi une photo qui n’est pas assez jolie que la moyenne pour Villefranche-sur-mer. Quand même, il y a de l’art dans ces dessins anonymes sur les murs de la gare. Et il y a beaucoup à apprendre pour moi quand je deviens un professeur calme et heureux qui fais la corvée des verbes et de la grammaire toute la journée avec ma jolie élève qui veut avec passion apprendre à parler français.Posted by Hello

Saturday, April 16, 2005


Jamais Trop Tard


Je me demande, depuis ces deux dernières semaines, pourquoi les élèves de ma classe ont l’air de l’innocence, sans astuce. Je me sens très tendre envers eux dans la classe chaque jour. Au déjeuner hier, Jean-Pierre me l’a expliqué. Le fait c’est que nous sommes commes des enfants quand nous parlons en français, parce que nous n’avons pas assez de mots pour composer des bons masques de confiance, de raffinement, et d’intelligence. On lutte pour chaque mot, et pendant cette minute où on répond au professor et aux autres élèves, on oublie tout sauf l’importance de dire correctement “Les frites que je mange sont froides,” avec un “d” clair au fin de “froides,” parce que “les frites” sont feminines.

Jean-Pierre m’a dit que ce phénomène veut dire que les élèves à L’Institut ressentent des émotions très fortes, en bas et en haut. Et moi, je le sais. De temps en temps, j’imagine que l’homme sur mon siège a peut-être sept ans, un élève à Claypit Hill School au Massachusetts. Et ce n’est pas une sensation horrible. Peut-être que je n’ai pas eu une enfance aussi dure que j l’imagine quelquefois. Alors, il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse!

NOTE: Mon ami Jean-Marie a crée un nouveau blog, “le blog des mes aventures.” avec des photos et texte en français sur le sujet de ses voyages. D’abord, il fait un reportage sur un voyage à Marrakech de chez lui à Aix-en-Provence en autobus. Regardez-le!

Friday, April 15, 2005





Nathalie, le chef extraordinaire de L'Institut, attend pendant que Darlene cherche une mot dans la salle à manger.
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Thursday, April 14, 2005




Des fleurs dans le jardins de L'Institut aujourd'hui. Posted by Hello

Len Exposé




I've been helping Darlene with verbs this morning, so I am running out of time for posting something before we walk up the hill to the Institute. Thus, some English. It takes roughly five times as much time to write in French as it does in English, what with the extra keystrokes for accents and looking words up in my digital dictionary, which today is warning me of low battery level, so my lifeline is about to expire and I have no extra CR2032 batteries. To say I'm on edge would be to understate the situation. Twelve minutes to go...

Yesterday I gave my "Exposé" in class, a 20-minute talk in French, followed by an equal amount of time for questions from the other students and our phenomenal teacher, Cécile. I spoke about my life, focusing on how my interest in writing and French goes way back, to my first blue journal that I wrote in when I was seven years old, and to the magical performance of the musical "Carnival" that I attended with my parents and my sister a fews later in Boston. I spoke quite openly about personal matters and even attempted to sing, in French and English, a bar of "Love Makes the World Go Round," one of the songs from "Carnival." The musical was set in France and told the story of a little girl who joined the slightly seedy Cirque de Paris.

My exposé was a success, judging from everyone's ability to follow what I was saying, and the number of lively questions. I actually enjoyed myself tremendously, proving that my desire for attention is alive and well in any language. I wrote the URL of Les Chroniques on the white marker board, so welcome to my classmates if you are visiting.

As we slog our way through endless drills and and exercises on the fine points of French, it is difficult to sense any forward progress. In fact, it often feels as if everything becomes a muddle, and by the end of the long day you wonder if you can speak French OR English with any confidence. But yesterday, back at the apartment, we received a telephone call from Françoise, our friend in Cannes who will be staying in our home in Denver next month, and I was able to continue speaking to her in French the entire phone call, instead of beating my usual hasty retreat to English. So this grinding, inspired process of the Institute is clearly working.

Darlene is making stunning progress, although she continues to feel frustrated because she has such high aspirations for where she wants to be. Her teacher, Vicki, last night at an Institute-organized dinner at a restaurant, where everyone could speak whatever language they liked, said the key thing is for Darlene to learn the seven most frequently used verbs. So we are using them all the time, in present and past tense. We are, we have, we go, we make, we must, we can, and we want everything. Vicki is the supervisor of the other teachers, and she personally wrote the teaching guide used at the Institute, so she is like the Rosetta Stone for all that has happened here in the past 10 years or so. Darlene took full advantage of the opportunity last night to pepper Vicki with questions in English, including trying out the idea of getting a tutor, so I would not have to spend so much time helping her at night. Not that I mind (except for occasional unsaintly lapses into irritation and overload), and it helps my learning of French to work with her on the basics. But Vicki laughed at the idea of a tutor and simply said, over and over, "learn the seven verbs!"

So that's the latest from Villefranche-sur-Mer. Today being Thursday I will enjoy my weekly cigarette after school, probably down at Chez Betty's, where smoking is as prevalent as it is at Paris on the Platte, one of the few places in Denver where you can smoke inside.Posted by Hello




Ping-pong avec une belle vue à côté du laboratoire. Posted by Hello

Tuesday, April 12, 2005





Dans la salle à manger aujourd’hui, les élèves intermédiaires mangent, avec un professeur à chaque table qui guide la conversation--tout en français, bien sûr. Posted by Hello




Les élèves et Bacchus devant l'Institut ce matin. Posted by Hello

Monday, April 11, 2005





Darlene étudie les verbes avec une cassette dans la cuisine de notre appartement. Posted by Hello

Open Sesame


Je pratique encore une phrase que nous avons apprise la semaine dernière pour parler au téléphone. C’est “Excusez-moi de vous déranger.” C’est une phrase assez simple, mais elle a un pouvoir presque magique. Hier, j’avais besoin d’envoyer des cartes postales aux États-Unis quand j’ai vu un facteur à Villefranche. D’habitude, j’aurais demandé simplement, “Est-ce que je peux vous donner cettes cartes?” Peut-être ça aurait bien marché. Mais quand j’ai commencé avec, “Excusez-moi de vous déranger,” elle m’a regardé avec un grand sourire et elle a proposé de prendre mes cartes avant que j’aie pu poser ma question.

Un peu plus tard, Darlene et moi nous cherchions la gare des trains. J’ai dit les mots magiques à un serveur devant un restaurant, et voilà: un autre grand sourire, et donc l’homme nous a accompagnés au coin de la rue jusqu’à l’escalier qui mène à la gare.

Mais elle ne marche pas toujours, cette phrase. Quand nous nous sommes perdus pour rentrez chez nous hier soir, j’ai demandé, un peu lentement, à une française, “Excusez-moi de vous déranger….” Elle n’a pas souri. Elle m’a interrompu avec, “Just say it in English.” Eh bien, j’ai été un peu découragé, mais après, Darlene m’a dit que la femme était ivre.

De toute façon, j’aime beaucoup cette nouvelle phrase. Elle me rapelle la valeur de prendre le temps pour les petites courtoisies qui sont magiques dans n’importe quel pays.

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